réduire ou stopper sa consommation de viande !
Nos choix alimentaires ont des conséquences directes sur le réchauffement climatique et sur notre planète.
LA SOLUTION PASSE AUSSI PAR L’ASSIETTE
Saviez-vous que les Français consomment 89 Kg de viande par an et par habitant ?
Selon une étude de l’I4CE publiée en février 2019, l’élevage d’animaux à des fins alimentaires est responsable de 18% des émissions totales de gaz à effet de serre dans le monde. Plus que le secteur des transports !
Pourquoi y a-t-il urgence à « mieux » manger ?
Selon les experts, si les émissions de gaz à effets de serre continuent à leur rythme actuel, l’augmentation des températures moyennes à la surface de la planète pourrait atteindre +4,8°C à l’horizon 2100 (soit +2,8°C par rapport au seuil critique), entrainant une élévation du niveau des océans, leur acidification, la disparation d’îles et de côtes, et bien sûr une augmentation des catastrophes climatiques qui sont déjà observables : sécheresses, inondations, avalanches, incendies forestiers, tempêtes… Sans oublier la destruction des écosystèmes terrestres et marins, avec l’extinction de certaines espèces.
Penser à la planète, penser à l’humain
Un régime comprenant des produits animaux dégage 4,5 fois plus de gaz à effet de serre qu’un régime 100% végétal (cf. rapport du GIEC sur le changement climatique, août 2019). Pour l’Association française végétarienne, « une réduction de la production animale permettrait non seulement de réduire les impacts directs de l’élevage, mais aussi de libérer de vastes espaces de pâturage et de cultures à des fins de reboisement et de réensauvagement, avec des effets bénéfiques sur la captation du carbone et la biodiversité ». Cela aurait un impact direct sur la maîtrise du réchauffement climatique.
Mais, dans le contexte actuel, la surconsommation de produits animaux crée un « besoin » en terres agricoles, qui pousse à la déforestation (voir forêt amazonienne), nous privant encore des ressources naturellement anti-carbone. Il en va de même pour les fonds marins, qui sont saccagés par la pêche intensive et l’exploitation maritime. Il est vital de briser ce cercle vicieux !
Chaque geste compte
Selon le journal scientifique Nature, pour revenir à l’équilibre, les citoyens des pays Occidentaux devraient revoir leur manière de consommer : « réduire de 90% la consommation de viande rouge et de 60% les produits laitiers », ceux-ci pouvant être remplacés sans impact sur le climat par la consommation de légumineuses. Manger moins de viande ou devenir végétarien, un geste individuel qui peut avoir un impact majeur !
Adopter une alimentation majoritairement végétale, c’est aussi penser à sa santé (la production comme la surconsommation de viande ou de poisson ont des effets délétères sur la santé), à une meilleure répartition des ressources alimentaires dans le monde (céréales produites pour remédier aux famines plutôt que pour nourrir le bétail), au bien-être animal, mais aussi préserver notre ressource la plus précieuse – avec l’oxygène – : l’eau.
Pas à pas
Manger végétarien une journée par semaine réduit davantage nos émissions de gaz à effet de serre qu’acheter local 7j/7 par exemple. C’est dire si le jeu en vaut la chandelle.
Alors, prêt à passer le cap ?
Le site de l’Association végétarienne de France regorge d’infos utiles pour changer ses habitudes alimentaires. Elle propose un cycle de conférences Santé et écologie. Rendez-vous dès ce soir à 20h30, pour participer à un webinaire gratuit sur l’alimentation végétale et la santé. Cliquez ici pour accéder
Voici nos sources pour la rédaction de cet article et des pistes pour aller plus loin !
Association végétarienne de France
Article « Avant d’être cancérigène, la viande est polluante pour la planète » de Gary Dagorn sur Le Monde
Brochure 1001 raisons de végétaliser notre alimentation par l’association L214
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